
Un homme de 34 ans a été interpellé ce samedi matin 19 novembre par la BAC de Toulouse. On soupçonne qu’il a agressé une femme de 96 ans dans sa maison près de la gare.
“J’ai entendu des petites voix, comme des oiseaux. C’était étrange. Puis il y a eu un remue-ménage et j’ai entendu la grand-mère dire ‘Au secours’. J’ai quitté la maison.” Rémi est le voisin d’une femme de 96 ans qui fait l’objet d’une enquête criminelle. Elle dit avoir été violée par un agresseur ce samedi matin vers 07h00 dans le secteur de la gare Matabiau.
Le témoin raconte : « Il y a eu un bruit dans ma maison vers 07h00. Comme d’habitude, j’ai ouvert la fenêtre pour voir qui c’était. C’était un homme. Quand il m’a vu, il m’a dit d’une voix douce qui il était. . .désolé qu’il ait fait une erreur.”
Il faisait encore nuit rue des Jumeaux, derrière les boulevards, tôt ce samedi matin. “Je me souviens juste de son look.” Après avoir sonné la cloche dans ce premier appartement, l’homme sonne la cloche en attendant son infirmière. Elle l’ouvre pour lui. Que s’est-il passé ensuite ? Une vingtaine de minutes plus tard, l’infirmière se présente à son tour et on ouvre. L’homme sort et se cache dans les escaliers de l’immeuble. Puis la grand-mère appelle “au secours”. “Il semblait traumatisé et ne savait pas ce qui se passait.”
Il a été transporté à l’hôpital pour des tests
Le suspect s’est enfui en secouant l’infirmière. La victime dit avoir été agressée par cet homme qui l’aurait violée. La police est immédiatement prévenue.
Le signalement suspect est lancé sur les ondes afin qu’il puisse être vu dès que possible. Une recherche humaine commence. Et une équipe de l’équipe anti-crime parvient rapidement à mettre la main sur un suspect qui correspond à la description.
L’homme de 34 ans a été conduit au commissariat central pour être entendu dans le cadre d’une garde à vue et donner sa version de ce qui s’est passé à huis clos dans l’appartement de cette femme de 96 ans.
De son côté, la grand-mère est conduite à l’hôpital de Rangueil pour des examens. Ses jours ne sont pas en danger. Petite et très maigre, cette femme marche difficilement et utilise une béquille. Il ne sort jamais de chez lui. “Une fois qu’il est sorti dans la cour.”
Sa fille, qui vit à Toulouse, prend soin d’elle. Il regrette la faiblesse de sa mère. “Elle s’ouvre très facilement. Il y a deux semaines, nous avons vu quelqu’un prendre son petit-déjeuner chez elle”, se plaint-il. La police de garde poursuit son enquête en raison de graves violences.