
LLe prix du carburant routier en France a fortement augmenté la semaine dernière, selon des chiffres publiés lundi par le gouvernement, après la fin d’une remise générale procurée par une “allocation carburant” aux travailleurs les plus modestes qui utilisent leur véhicule à des fins professionnelles modifiées.
Dans les stations-service françaises, le gazole est vendu au prix moyen de 1,8994 euros le litre, soit 13,29 centimes de plus que la semaine dernière, selon les chiffres du ministère de la Transmission d’énergie, arrêtés vendredi et publiés lundi.
L’essence sans plomb 95 a augmenté de 17,28 centimes, affichant à la pompe une moyenne de 1,8516 euros le litre, et le sans plomb 95-E10 a augmenté de 19,23 centimes, avec un prix moyen national de 1,8346 euros le litre vendu.
L’État avait prolongé sa remise de 30 cents à la pompe jusqu’à la mi-novembre, avant de la baisser à 10 cents d’ici la fin de l’année.
Au 1er janvier, cette aide a été remplacée par 100 euros par personne alloués à 10 millions de foyers avec un impôt de référence inférieur à 14 700 euros en 2021.
Pour 2023, la subvention sera versée en une seule fois pour ceux qui utilisent leur véhicule pour se rendre au travail. Un couple marié qui travaille et possède deux véhicules peut bénéficier de deux aides, soit 200 euros.
La subvention s’applique à tous les types de véhicules, y compris les deux-roues, et les demandes doivent être faites entre le 16 janvier et le 28 février sur le site impots.gouv.fr. Il représente une enveloppe d’environ 1 milliard d’euros, a précisé la Première ministre Elisabeth Borne.
En 2022, l’indemnisation totale coûtera à l’État 8 milliards d’euros, soit à peu près autant que le budget du ministère de la Justice.
Malgré les aides de l’État, les ménages français ont perdu en moyenne 720 euros entre janvier 2021 et juin 2022 en raison de la hausse des prix de l’énergie (gazole, fioul, gaz et électricité), selon une étude de l’Insee en décembre.
Tous les ménages sont concernés, sauf ceux habitant une ville de moins de 20 000 habitants, car ils consomment plus de carburant selon l’Insee. Les 30% les plus pauvres ont perdu en moyenne 300 euros, mais rapportés à leur revenu disponible, ils ont été plus touchés, perdant 1,6% de leur revenu disponible contre 1,2% pour les 30% les plus riches.
09/01/2023 17:34:21 – Paris (AFP) – © 2023 AFP