Grâce à un robot téléguidé, un lycéen dialysé de Martinique rencontre le basketteur de NBA Rudy Gobert

Au terminal STL (Science and Technology Laboratory) du lycée Bellevue, Lij Crafton est sous dialyse depuis 3 ans suite à une insuffisance rénale.

Depuis le 12 décembre, il utilise cet appareil numérique, le TED-i, pour suivre ses cours à distance lorsqu’il est soigné à la clinique Saint-Paul, les mardis et jeudis.

Grâce à cet appareil, le lycéen peut contrôler à distance n’importe quel robot depuis son ordinateur.

Mardi après-midi, alors qu’il était soigné à la clinique Saint-Paul, il a réussi à rencontrer le basketteur d’origine guadeloupéenne Rudy Gobert, lors d’un entraînement NBA dans le Minnesota aux Etats-Unis.

Une expérience inoubliable

Grâce à ce dispositif, Lij Crafton a vécu une expérience unique en rencontrant ce célèbre basketteur :

C’était incroyable. Il m’a raconté comment il a eu l’inspiration pour jouer au basket. Nous avons pu visiter les salles d’entraînement, sa salle de musculation. Nous avons rencontré d’autres joueurs de son équipe. C’est une expérience incroyable car ce n’est vraiment pas tous les jours que l’on rencontre un basketteur. Ce n’est pas tous les jours que vous pouvez faire cela avec cet appareil.

De plus, il ajoute que cette expérience a renforcé son moral et lui a donné l’envie d’aller de l’avant :

Le fait qu’il joue dans la NBA montre que ce n’est pas parce que vous êtes antillais que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves. […] C’est ce genre de choses qui me donne de la force et me montre que ce n’est pas parce que je me retrouve sous dialyse que je ne peux pas réaliser ce que je veux dans la vie. Donc ça m’a rendu heureux et ça m’a remonté le moral.

Un dispositif qui entretient les relations sociales

Au-delà de cette rencontre, au quotidien, le jeune lycéen entretient des relations sociales avec ses camarades de classe. Depuis son lieu de récupération, le dispositif TED-I Iui lui permet d’interagir avec sa classe et de ne pas se sentir isolé.

Même si je ne suis pas là physiquement au lycée, ça me permet de ne pas me sentir trop exclue de la classe car au final j’y suis quand même. Donc je ressens toujours l’ambiance, je peux voir mes amis, je peux les entendre. Il y a deux ans, c’était beaucoup plus compliqué mais depuis que ce dispositif existe, je me sens beaucoup plus impliqué dans la vie de classe qu’avant.

En Martinique, 6 étudiants utilisent ce dispositif qui sera officiellement lancé début mars dans un déploiement plus large.

Lire Aussi :  comment L'Oréal développe la beauté écoresponsable

Source

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Articles Liés

Back to top button