
L’homme accusé dans cette affaire par son ex-femme “rigole” après différentes versions. Pourtant, les preuves et preuves matérielles semblent confirmer la thèse du crime.
C’est l’histoire d’un crime non élucidé. Celle d’un cycliste qui a été percuté par une voiture immatriculée en Eurasie sur une route de Pologne, avant de se retrouver avec un seau puis d’être enterré. Les faits sont revenus depuis le 9 mars. Mais à ce jour, le corps de la victime n’est pas connu et son identité n’est pas connue.
Dans le cadre de cette affaire, le procureur de 46 ans a été ouvert en juin. Il y a un mois, son ancienne compagne avait confirmé aux gendarmes de Dieppe que ces derniers avaient avoué le crime, ce que le suspect nie après diverses modifications de ses versions. Il a dit que c’était “drôle”.
Rémi Coutin, le procureur de la République d’Évreux, écarte aussitôt cette thèse. “Nous avons une enquête puis une information judiciaire, car nous avons collecté une certaine somme qui nous permet de croire qu’il s’est réellement passé quelque chose sur cette route dans l’Eure le 9 mars”, a-t-il déclaré à BFMTV ce jeudi soir.
Témoignages et photos
Le premier élément essentiel aux yeux du procureur de la République d’Évreux, « est le fait que les enquêteurs ont recueilli le témoignage de quatre personnes différentes qui ont toutes entendu que l’intimé leur a dit qu’il avait renversé un cycliste puis qu’il l’a caché. . Cependant, les enquêteurs “ont pu établir que ces quatre individus ne se connaissaient pas tous”. Lequel “rejette l’idée d’un éventuel complot”, confirme Rémi Coutin.
Les enquêteurs ont également pu rassembler des preuves matérielles supplémentaires pour le principal suspect. “Tout d’abord, nous avons pu voir deux photos du véhicule de l’opposition”, a rappelé le représentant du parquet.
“Le 9 mars, un de ses amis qui passait devant chez lui l’a vu nettoyer sa voiture, ses mains et ses bras couverts de sang, paniqué, ivre et donc son pare-brise est sur son pare-brise, ont été capturés. Effet circulaire, avec des taches au centre qui ont semblé à ce témoin être des taches de sang.” Il a été précisé que les photos en question avaient été imprimées et ajoutées au dossier d’enquête.
Le véhicule a “volontairement” pris feu
Rémi Coutin a poursuivi son discours et a déclaré : “Un autre élément particulièrement troublant à nos yeux est qu’il a également été établi que l’intimé a volontairement mis le feu à son véhicule le 9 mars. Gendirme.”
Le procureur de la République d’Evreux a noté que l’enquête avait révélé que le suspect était “dans un état bénin”, “Il est difficile de penser qu’il mettrait le feu à une Audi A4 pour une blague.”
Mais en faisant une descente au domicile de l’accusé, les gendarmes n’ont trouvé aucune trace du sang de la victime, ce qui paralyse grandement le déroulement de l’enquête.
Annonces attendues
Dans ce contexte, la gendarmerie a fait appel à témoins pour « étoffer le dossier » mercredi.
“D’une part, nous essayons de recueillir les témoignages de ceux qui sont passés lors des événements du 9 mars, ce qui peut aider les rétrospectives à comprendre qu’ils ont vu quelque chose d’important grâce à cet appel à témoins.” , explique Rémi Coutin.
Le procureur espère également que les déclarations de ceux qui dénonceront la disparition seront recueillies. A ce jour, ni dans l’Eure ni dans les départements limitrophes, une femme de 40-60 ans n’a été portée disparue.
“Le but de cet appel à témoins est d’étendre nos investigations sur l’ensemble du territoire national grâce aux médias nationaux.”
Et d’ajouter : « On se dit que ça pourrait être, par exemple, une personne habitant le sud de la France, qui a décidé de faire le tour de la France à vélo pendant six mois. personne ne se souciait de son retour. Ou peut-être que quelqu’un vit de manière complètement marginalisée (…) et que personne ne pourrait remarquer sa disparition.” Mais le procureur insiste, ce ne sont que des hypothèses.
Toute personne disposant d’informations sur l’identité de la victime est invitée à contacter l’équipe Homicide du service enquête de Rouen au 07.77.20.64.00 ou par mail à [email protected]