
Ni Jadot ni Rousseau, les écologistes ont majoritairement préféré Marine Tondelier, samedi 26 novembre, au premier tour décentralisé du Congrès écologique européen-Congrès vert (EELV). Les membres du parti sans lui donner la majorité absolue, le conseil municipal d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) mené par la direction qui s’est manifestée. Il recueille 46,97% des suffrages selon des résultats partiels (90% des circonscriptions) publiés samedi soir, avec une participation d’environ 50% parmi 11.000 entrées. Derrière elle, viennent les textes soutenus par deux figures médiatiques du parti : la première avocate Sophie Bussière, qui soutient Yannick Jadot, avec 18,07 % des voix ; puis la conseillère municipale de Lille Mélissa Camara, ancienne porte-parole de Sandrine Rousseau, avec 13,53 %.
Les rousseauistes étaient alliés à l’aile gauche historique du parti, notamment dirigée par Alain Coulombel. Il a remporté environ 22% lors du dernier congrès il y a trois ans, mais la coalition ne lui a pas donné d’élan. Au contraire, bien que la diffusion de la proposition politique de la gauche du parti ait également joué un rôle. Ce point est un signe que “Rousseauisme” n’apparaissait pas dans EELV. “C’est plus faible que ce à quoi nous nous attendions, ce qui est décevanta réagi Alain Coulombel. Il y a eu une erreur d’analyse en pensant que le message central de Sandrine Rousseau aurait un tel effet dynamique au sein d’EELV. Il écoute beaucoup de réseaux extérieurs au parti, mais il est peu compris à l’intérieur. »
Aussi, le jadoisme n’était pas porteur dans ce congrès. Yannick Jadot a annoncé ce week-end Journal du dimanche le lancement de son club politique, qui “Sortez de la politique de Twitter qui sape la démocratie avec honte et culpabilité”. Mais la vérité est que les membres n’ont pas sérieusement soutenu sa tendance. Il y a trois ans, il engrangeait 26 %, contre 18 % samedi.
“passer plus tard”
Alors Marine Tondelier décrit la fin de ce duel, qu’elle juge dévastateur : « Peut-être de l’extérieur, on a l’impression qu’on est dans le conflit post-primaire entre Jadot et Rousseau. La réalité du parti n’est pas ça, la majorité des adhérents veulent avancer. » Il prévoit d’appeler chacun des autres chefs de liste qui postulent “Une équipe soudée”avec, dit-il, “des personnes qui s’accordent sur le projet que nous devons construire ensemble”.
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