
Midi Libre a animé ce jeudi 8 décembre une table ronde à l’occasion de la réédition du livre co-écrit par Yves Struillou “Pouvoirs du directeur d’entreprise et libertés de l’employé”.
Repas gratuit a accueilli ce jeudi 8 décembre une table ronde à l’occasion de la parution de la troisième édition du livre co-écrit par Yves Struillou Pouvoirs de l’employeur et liberté du salarié.
Outre l’auteur, également ancienne directrice générale du travail et ancienne conseillère d’État, Michèle Tisseyre, ancienne présidente et présidente de Face Hérault, Jean-Marc Oluski, président du Medef Héraut, Grégory Blanvillain, directeur de Com’ ont également participé à l’Événement. et présidente du CPME Hérault, Alyne Bouix, consultante et présidente de Femmes 3000 LR, et Gilles Bouzeran, comptable et auditeur chez RSM Expertise.
Pauses café et e-mail du dimanche
De nombreux intervenants pour des échanges denses au cours desquels les sujets, situations et autres cas particuliers abordés pourraient ressembler à un état des lieux inédit à la Prévert : de la durée et de la légitimité des pauses café ou cigarette à la problématique des e-mails envoyés le dimanche aux salariés par leurs supérieur. , En passant par la frontière entre vie privée et vie professionnelle, l’usage des réseaux sociaux, l’ordinateur portable polyvalent ou la prescription Macron, la variété était de mise.
“Le travail à domicile ? Hors situation particulière, c’était inimaginable” il y a vingt ou trente ans, a commencé Yves Struillou. Avant que tout le monde ne s’accorde à reconnaître le virage représenté par la crise du Covid.
“On a fait entrer du coup nos collaborateurs avec la vidéo. Au début, avant les filtres et les fonds d’écran, on a tout vu, leur déco, leur fiancée !” il se souvenait de Jean-Marc Oluski. “Le Covid a vraiment montré que tout pouvait s’accélérer du jour au lendemain”, a déclaré Grégory Blainvillain.
Débat à la Faculté de Droit de Montpellier
“La complexité, c’est trouver la limite”, a ajouté Alyne Bouix. “Mais il y a quand même un corps de règles qui existe déjà” a aussi rappelé Michèle Tisseyre. “En télétravail, par exemple, les démarches partent dans tous les sens et vice versa. Un salarié peut apprécier d’être appelé à 19h30, y trouver son intérêt, alors que ce sera impensable pour d’autres. Un cadre collectif est nécessaire”, ajuste-t-il. Yves Struillou.
Avant que Gilles Bouzeran ne lance le débat sur “les réseaux sociaux. C’est un vrai sujet” a-t-il confirmé.
Son utilisation par le salarié, et l’impact que le contenu écrit dans un environnement privé peut avoir sur l’entreprise ou l’entreprise dans laquelle travaille son auteur, ont ainsi été discutés. Et ce sera encore ce vendredi 9 décembre à l’occasion d’un débat qui aura lieu à la faculté de droit de Montpellier ce 9 décembre matin. Sur le thème : “Droits et libertés fondamentaux en entreprise, quels droits et devoirs respectivement ?”