un espace pour le jeune public

Si la Manga City Bubble demeure l’une des plus courues du festival, le Quartier Jeunesse attire également une foule familiale nombreuse. La bande dessinée n’est pas seulement un monde pour adultes, les enfants ont leur espace de découverte.

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Ils ont aussi leurs héros préférés. Le festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême accueille le jeune public Adèle mortelle, Titeuf, Tempête dans la tempête ou alors Zombi Millénaire. C’est bon, Millénaire des zombies fait l’objet d’une exposition dans le quartier jeunesse du festival.

La BD best-seller d’Arthur de Pins fait partie des préférées de Rania, originaire d’Angoulême avec sa 5ème de Toulouse. Le Quartier Jeunesse est la grande découverte de sa journée en Charente. “On a l’impression d’être plongé dans la BD. J’adore toutes ces oeuvres sur les murs, les graphismes, je trouve que c’est très beau.”

Avec leurs amies Noha et Elyne, ils s’assoient à l’une des grandes tables à dessin réparties dans divers endroits du quartier Jeunesse. Dans la salle faiblement éclairée, un éclairage plus vif éclaire les feuilles sur lesquelles ils tentent de tracer les contours d’une figure. Rania est peut-être celle qui est destinée. Un début de visage apparaît très vite sous son trait de crayon. Tous trois découvrent la bande dessinée en cours de français. Dans leur établissement, certains participent même à un atelier manga.

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“L’idée est d’ouvrir les enfants à la BD, de leur dire que ça existe et qu’ils peuvent s’en emparer”raconte Cécile Gloriès, l’une des compagnes du groupe.

>>> Retrouvez toute l’actualité du festival sur notre page spéciale BD à Angoulême.

L’espace jeunesse fait la part belle à la créativité du jeune public. A l’autre table sont assis Evan, 15 ans, et Joël, un ami du même âge, également concentrés sur leurs dessins. Joël reproduit un personnage de manga. il tremble “pour le plaisir”, contrairement à Evan, qui aimerait devenir designer. Il reproduit SOTA, un héros qu’il a créé.

“Je rêve de faire des mangas”dit l’adolescent. “C’est un personnage sympa, mais ici il est en mode ‘nerveux’.” Il lui invente des aventures fantastiques qu’il espère montrer un jour. Sa mère connaît son goût pour le manga et essaie de le soutenir du mieux qu’elle peut. « Nous sommes venus de Périgueux parce que nous savions que c’était là Human Academy (l’Ecole Manga d’Angoulême, ndlr) dans la ville de Manga. Evan voulait des conseils, montrer ses dessins, savoir s’il avait le niveau pour essayer d’intégrer l’école.

Autour d’eux et dans le couloir le plus proche, des grands formats du dessinateur Arthur de Pins accompagnent le public vers l’exposition consacrée à sa série. Millénaire des zombies. Les visiteurs sont ravis à la vue d’un héros immédiatement reconnaissable. D’autres se concentrent sur le suivi des coups de crayon, des couleurs, tandis que dans la salle adjacente un documentaire raconte l’histoire de l’adaptation de la série en film. Tous les sièges sont occupés, les visiteurs, assez nombreux, trouvent place dans un coin de la salle ou contre un mur.

Même présence pour l’exposition consacrée à Marguerite Abouet, scénariste de Aya de Yopougon. Cette année, elle est la première bande dessinée à être exposée au cœur du Quartier Jeunesse. Les dessins de Clément Oubrerie, Mathieu Sapin, Donatien Mary et Singeon accompagnent le visiteur dans la (re)découverte de l’œuvre de l’auteur ivoirien. Là encore l’approche ludique est privilégiée. Le public peut apprendre à dessiner des personnages comiques.

A l’aide d’une ardoise et d’un feutre effaçable, Antonin, 12 ans, apprend à reproduire le visage d’une autre héroïne de Marguerite Abouet : Akissi. C’est très simple, il suffit de suivre les conseils que le designer Mathieu Sapin a laissé au public. “C’est simple reproduire, lança Antonin. Je dessine beaucoup à la maison et j’aime beaucoup Akissi. C’est l’histoire d’une petite fille, c’est très drôle.

Akissi a été un grand succès à l’exposition. Clara, 10 ans, s’acharne également sur son dessin de l’héroïne. Ma technique : Je reprends un détail du personnage. Je pars de ce bout là et je dessine pas à pas.”

Les personnages sont nés de ses souvenirs d’enfance de Marguerite Abouet en Côte d’Ivoire. Leurs aventures sont en partie adaptées au cinéma d’aujourd’hui.

Bien que Quartier Jeunesse ait été conçu pour les enfants, les parents ne manquent de rien et croient qu’il existe aussi un moyen « partager avec eux notre goût pour la BD“.

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