
Après une relégation “traumatique” de National 2 en fin de saison dernière, le groupe entraîné par Jonathan Santer, bien épaulé par Lilia Bildireva, retrouve des couleurs. Merci à de jeunes joueurs talentueux et très motivés.
Elles s’appellent Olga Basalai, Fanny Maurel, Ysée Jeanclos, Lola Gangloff, Margot Mebrouk, Lilou Santer, Nikita Etienne, Inna Mandadjiev, Océane Charrier, Manon Cutillas et Lilia Bildireva et elles forment cette saison l’équipe nationale 3 féminine de volleyball du club. Gruissan (poule B). Mené par l’entraîneur Jonathan Santer, qui a entraîné ce groupe pour la troisième année consécutive. Sur le banc, nous trouvons également l’assistante expérimentée Lilia Bildireva, qui se pousse généralement à aider…
Ces filles restent dans la zone de relégation après avoir joué en National 2 ces dernières années, ce n’est qu’avec le Covid que tout a mal tourné pour elles. L’équipe a dû faire face à de nombreux cas positifs et cette situation malheureuse a fait des ravages.
une moyenne de 17 ans
Mais bonne nouvelle cette saison 2022-2023, les filles de Santer sont bien parties. Ils occupent actuellement la deuxième place du groupe B Nationale 3 avec 16 points. Gruissan compte deux points de retard sur le leader Issoire, à qui les Audoises ont réussi à reprendre un point la semaine dernière (perdue 3-2).
Les Gruissanais n’ont pour l’instant perdu que trois fois en championnat. Seule cette femelle est très homogène et l’ASLJ Croix d’Argent Montpellier n’est qu’à une unité derrière les filles Santera. Il n’y a qu’une différence de sept points entre les 9e, Brive et Gruissan (un total de dix clubs). Sachant qu’à la fin de la saison, la première équipe de chaque groupe progressera en National 2 et les deux derniers seront relégués avec une chance pour que le meilleur deuxième de chaque groupe progresse également. L’espoir demeure pour Gruissan, qui ne s’attendait pas à une telle fête en début de saison. Doigts croisés…
“Nous sommes satisfaits du travail jusqu’à présent” se réjouit Jonathan Santer. “Surtout parce qu’on est le groupe le plus jeune de cette poule avec une moyenne d’âge de 17 ans. Après il faut se rendre compte qu’on peut monter très vite dans ce championnat et qu’on peut redescendre très vite.” Une chose est sûre : c’est un renouveau pour cette équipe de National 3 de Gruissan. “L’an dernier, on a vécu un traumatisme. Là on est soulagés de voir comment ça se passe, avec des joueurs qui sont contents d’évoluer ensemble, un groupe très homogène, très inquiet, qui ne lâchera jamais… En plus, on retrouve des gens au Gymnase Sablou, c’est sympa”, dit Jonathan Santer.
Exactement ce dimanche à 15h00 au Sablou, Gruissan recevra Gignac (4e avec 13 points), qui a aussi une équipe assez jeune.
Avant le réseau VCG
Olga Basalai, finissante
Cette Biélorusse de 23 ans est très importante pour cette équipe de National 3. Elle est la tête de cette équipe, elle obtient beaucoup de points importants pour ses couleurs. “Elle nous soulage énormément, elle est précise, elle est très forte, en plus, elle n’en parle pas, elle s’intègre parfaitement, elle prend des cours de français… Elle est brillante dans tous les sens”. souligne l’entraîneur Jonathan Santer.
Ysée Jeanclos, vedette à Issoire
La semaine dernière à Issoire (défaite 3-2), c’est Ysée Jeanclos qui s’est illustrée en permettant à Gruissan de prendre un point du Puy-de-Dôme. “Elle a fait un match de fou”dit Jonathan Santer.
Nikita Étienne, capitaine
Nikita est un leader, celui qui dirige l’équipe, son groupe. C’est la confiance et le respect.
Former les filles ?
“Je dirais que ça ne change pas grand-chose quand on entraîne des garçons… Psychologiquement c’est presque pareil. Les filles sont moins combatives… A l’entraînement elles ne pensent pas forcément à écraser l’autre. Elles sont plus à apprendre et la bienveillance c’est certain note Jonathan Santer.
Nombre
Le Volley-Club Gruissan, présidé par Régis Cazaute, compte au total 80 membres.